J'ai eu la chance il y a huit jours de visiter le tout nouveau Centre Pompidou de Metz, et son exposition inaugurale "Chefs d'oeuvre ?" que j'ai trouvée éblouissante. De retour à Paris, je suis tombé sur quelques personnes qui étaient consternées par mon enthousiasme. - Ah! Mais il n'y a là-bas que des oeuvres qu'on a déjà vues, et très mal accrochées... Bien. Disons que j'ai mauvais goût.
A ce propos, on peut lire, au dernier étage de l'exposition, cette phrase de Martial Raysse éclairant sa grande Odalisque: La beauté c'est le mauvais goût. Il faut pousser la fausseté jusqu'au bout. Le mauvais goût, c'est le rêve d'une beauté trop voulue.
Martial Raysse, Odalisque